Un partenariat réussi entre AGIRabcd et AESIO : A l'occasion du 40ème anniversaire de AGIRabcd le Président de la Commission Nationale d'Action Sociale et Solidaire fait le point
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dÉlÉgations
Jocelyne Liger-Martin : « Nous avons un fonctionnement très collégial »
Le DT Michel Bacelon passe la main. Nous avons échangé avec celle qui lui succède.
J’ai lu que vous étiez « une perle rare ». C’est vrai ?
Je ne sais pas trop ce que ça veut dire ! J’ai fait des fiches dans le domaine du développement durable (Voir Nwl n° 65). Peut-être n’y a-t-il pas dans l’association des gens intéressés par ce domaine. Mais je n’ai rien de particulier !
Vous êtes impliquée dans un projet original aux Comores…
Il fallait quelqu’un pour faire des « fiches pédagogiques » afin de sensibiliser les Comoriens au développement durable, en particulier la préservation de la forêt et du milieu marin. L’Alliance française était demandeuse avec NOE, une association qui travaille avec le parc national. Je suis prof de SVT, j’ai fait de la formation pendant de nombreuses années et ce projet semblait adapté à mon profil. J’ai passé beaucoup de temps à la constitution des fiches.
Qu’en est-il du projet ?
La mise en œuvre risque de poser problème : il faudrait former les enseignants. C’est une pédagogie différente de celle qu’ils utilisent d’habitude et le transfert n’est pas si évident. C’est une affaire à suivre, du moins j’espère, car livrer un scénario sans suivi, je doute de l’efficacité. Pour que les enseignants comprennent les raisons des choix pédagogiques, il faut des visioconférences. J’ai adapté les fiches au contexte mais j’avoue qu’il y a un travail d’imagination à fournir.
Cela dit, c’était passionnant : j’ai appris plein de trucs sur les Comores et je me suis projetée un peu dans la forêt tropicale !
Le fonctionnement de votre délégation est particulier…
Michel Bacelon a délégué progressivement. Nous avons un fonctionnement très collégial, ce que je trouve super. Mais comme il y avait besoin de quelqu’un pour représenter la délégation, c’est moi finalement qui vais prendre le relais. Michel va garder des fonctions de représentation sur place - il a un carnet d’adresses long comme le bras - et je vais plutôt sur les relations extérieures. D’autres tâches sont assurées par d’autres adhérents.
Quelques mots sur vos activités…
Ce qui est intéressant dans la délégation Pau-Béarn, c’est aussi la diversité des projets auxquels nous participons. Il y a environ une trentaine de personnes, toutes actives, qui en fonction de leurs compétences et de leurs centres d’intérêts, s’investissent dans des projets qui concernent l’insertion professionnelle, l’alphabétisation des mineurs isolés et des adultes le maintien des acquis pour des bénéficiaires dans les ESAT, le code de la route pour les seniors, l’initiation à l’informatique.
Pour être adoubée par vos pairs, avez-vous fourni un certificat de « Béarnitude » ?
Apparemment non ! Je suis née et ai vécu très longtemps à Paris et je ne suis dans le Béarn que depuis 2002. Je n’ai jamais ressenti un quelconque rejet parce que je ne suis pas née ici !
Recueilli par Philippe Décot
PAU-BÉARN
Jocelyne Liger-Martin. Photo DR